Description détaillée : Boris Cyrulnik ; le savoir mérite d'être partagé
Les progrès de la recherche fondamentale et appliquée s'accélèrent, notamment de par les développements neuroscientifiques : des bribes de ces découvertes parviennent au grand public, diffusion médiatique aidant.
Pour le reste, il nous faut attendre plusieurs années pour qu'elles puissent enfin trouver place et écho dans notre quotidien. Et encore ! Toutes ne sont pas diffusées, transmises alors même qu'elles pourraient permettre d'agir autrement, de penser différemment. Tel est donc une des finalités principales de cet ouvrage : établir un pont entre les dernières recherches et chacun d'entre nous, professionnels avertis comme curieux.
Et, pour ce faire, dépasser également les difficultés de langage, de vocabulaire... la terminologie scientifique n'étant pas toujours accessible au premier abord ! Une belle idée ne demeure cependant qu'une idée si elle ne trouve pas des appuis, des soutiens : en l'occurrence, des chercheurs de tous pays et de toutes disciplines qui eux aussi partagent cette volonté de transmettre. Sans eux, rien n'aurait pu se faire.
Des centaines de rencontre, d'échanges ont ainsi pu, grâce à eux, se faire et permettre de plonger dans la question des émotions, de l'attachement, du lien cerveau et justice, du sommeil, de l'effet placebo, de l'hyperactivité, du pouvoir et des animaux et de l'alimentation. Un grand défi, nourri de la passion et du haut niveau de ces chercheurs, mais qui permet également à cette communauté de sortir de son isolement et de donner davantage de sens à son travail.
Un phénomène d'ailleurs mis en avant par Gabrielle Kardon, professeur de génétique humaine à l'Université d'Utah (Etats-Unis) : "It is critical that we scientists engage, communicate our science, and make it accessible to the larger community" (Il est essentiel que nous, scientifiques, nous engagions, que nous communiquions nos conclusions scientifiques et que nous les rendions accessibles à un plus grand nombre).